«Je ne peux pas vous dire sur quoi je travaille en ce moment, s'excuse Jérôme Korkikian, réalisateur sur M6. On est en pleine guerre industrielle entre les chaînes ! C'est à qui s'installera le premier sur le territoire.» Le très convoité territoire d'un genre en passe de devenir une locomotive télévisuelle. Son nom : le docufiction, soit une fiction inspirée par des faits et/ou des personnages ayant existé, tel le Pompéi qui a fait un malheur sur France 2 dimanche dernier.
Ensuite, au point d'enregistrer la meilleure audience en première partie de soirée (8,7 millions de téléspectateurs) contre TF1 qui n'a rassemblé que 7,5 millions d'âmes autour du film A l'aube du sixième jour, avec le pourtant volcanique Schwarzenegger. Avant Pompéi, l'Odyssée de l'espèce, docufiction sur l'origine de l'homme diffusé l'an passé sur France 3, avait déjà fait mouche. Depuis, on ne compte plus les mises en chantier de «docufictions», toutes chaînes confondues, du service public aux télés privées...
Scénarisation. Jusque-là, le documentaire à la télévision se promenait de cases très tardives en cases «connaissance» avec une méchante casserole marquée «chiant». Ce soudain engouement va-t-il de pair avec une mutation du genre ?
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