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Fin de la grève des acteurs à Hollywood : Le 8 novembre dernier, après une grève historique, les acteurs d’Hollywood ont conclu un accord. Signé par tous les studios importants, marquant une étape cruciale dans l’industrie cinématographique. Au cœur des négociations se trouvait l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), suscitant des discussions approfondies et des changements significatifs.
Nouveaux garde-fous pour l’IA
La Screen Actors Guild (SAG-AFTRA), le syndicat des comédiens américains, s’est réjouie des nouvelles restrictions sur l’utilisation de l’IA. Cet accord met en lumière la nécessité de protéger les droits des artistes face aux évolutions technologiques. Les grandes entreprises cinématographiques, dont Disney et Netflix, ont accepté ces nouvelles conditions pour mettre fin à une grève qui a duré près de quatre mois.
Avantages pour les acteurs suite à la fin de leur grève à Hollywood
Outre l’aspect lié à l’IA, le syndicat a obtenu des avantages significatifs pour les acteurs. Une augmentation de salaire minimale de 7 %. La création d’un fonds annuel de 40 millions de dollars pour notamment rétribuer les acteurs des productions à succès. Ces mesures visent à assurer une rémunération équitable aux acteurs, reconnaissant leur contribution au succès des films.
Consentement et contrôle sur les répliques numériques
L’une des avancées majeures concerne le contrôle des répliques numériques. Dorénavant, un acteur doit recevoir une rémunération équivalente pour l’utilisation de sa réplique numérique, équivalente à celle qu’il aurait reçue s’il avait réalisé le même travail lui-même. De plus, les studios doivent obtenir le consentement de l’acteur à chaque utilisation de sa réplique numérique, offrant ainsi un niveau de contrôle sans précédent.
Le défi des « Faux Acteurs »
Un autre défi soulevé par l’IA concerne l’utilisation des « faux acteurs », créatures virtuelles assemblées à partir de différentes parties du corps d’acteurs réels. Nous vous convions à lire aussi notre article sur la duplication 3D et le scanner des comédiens. Le syndicat insiste sur la nécessité d’obtenir le consentement de chaque acteur dont les parties du corps sont utilisées pour créer ces « mutants numériques ». Cela représente une avancée majeure dans la protection des droits des acteurs face à l’émergence de nouvelles pratiques dans l’industrie.
Un plaidoyer pour la régulation de l’IA
L’IA a été un élément clé dans ces négociations, mettant en lumière les défis émergents dans l’industrie du divertissement. Fran Drescher, présidente du syndicat, souligne que ces nouvelles régulations visent à soutenir diverses professions de l’industrie, au-delà des acteurs. Elle appelle également les responsables politiques à faire de la régulation de l’IA une priorité. Soulignant l’importance de protéger les droits de chacun dans un monde de plus en plus virtuel. Ces développements promettent aussi de façonner l’avenir d’Hollywood dans un contexte technologique en constante évolution.
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