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Panayotis pascot est un comédien, chroniqueur, humoriste et acteur français né le 9 août 1998.
Il grandit à Bondoufle, dans l’Essonne. Son père est l’écrivain Philippe Pascot, sa mère était institutrice.
Carrière du comédien, humoriste et acteur Panayotis Pascot
Sa carrière commença tôt. Très tôt. À 12 ans, pour être exacte. Avec des amis, il créa une page facebook où ils s’amusèrent à publier des blagues. Et tout est parti de là.
Un jour, il s’est dit qu’il fallait trouver un autre truc pour alimenter la page. Avec des interviews, par exemple. Des interviews de pros de l’humour.
Alors, sûrement après s’être échauffé, il se lança dans un frénétique copier-coller qu’il envoya à plus de 500 personnes où il écrivit « Salut, j’ai 12 ans et j’aimerais bien vous interviewer ! ».
Première interview du chroniqueur et comédien Panayotis Pascot
Et, contre toute attente, quelqu’un lui répondit. À l’époque Baptiste Lorber, dit « Bapt », était comédien pour « 10 minutes à perdre », un site d’infos insolites.
Lors de l’interview, Panayotis était terrorisé. Il se trouvait catastrophique, voulait abandonner et pensait qu’il n’était pas fait pour ça. Pourtant…
« Il va aller loin, ce petit » se dit Baptiste, quand il le vit diriger son frère où se placer avec la caméra et qu’il l’entendit lancer ses questions avec une aisance, simulée certes, mais inhabituelle pour son âge.
Un mois plus tard, la vidéo de l’interview cumulait 7000 vues. Cela peut sembler peu, mais pour le jeune ado de 12 ans, c’était immense. De quoi lui redonner un peu d’espoir.
Baptiste le mit en contact avec d’autres célébrités, comme Kyan Khojandi, alors en pleine ascension grâce à « Bref ».
Les années Vine et les débuts à la télé
Pour ceux qui l’auraient oublié, Vine était une appli qui hébergeait de courtes vidéos de 6 secondes maximum. Panayotis y postait des petits sketchs.
Il y avait un autre Viner, Freddy Gladieux, à qui il envoya un message élogieux le complimentant sur ses vidéos. Ils se rencontrèrent quelques temps et devinrent en outre amis. Plus tard, il devint son co-auteur.
Fort de son succès sur Vine, où il avait quelques milliers de followers, il se lança dans la réalisation d’un court métrage, « Plan T ». Sur YouTube, cette fois-ci. Puis il en fit un deuxième, « Champagne ».
C’est là qu’il se fit repérer par… Canal+ ! Il passa des essais, où on lui demande de faire des micro-trottoirs. Puis Christelle Graillot, dénicheuse de talent pour la chaîne, le rappela et lui demanda quelle était l’émission qui l’intéressait le plus.
« Le Petit Journal ! » répondit-il sans hésiter. Depuis ses dix ans, il racontait à qui voulait l’entendre qu’il travaillerait au Petit Journal. Alors quand l’occasion se présenta, sept ans plus tard, il n’allait clairement pas refuser.
Et pour sa première chronique, Panayotis fit appel à son ami Freddy Gladieux.
Panayotis au cinéma et sur scène
C’est à 17 ans qu’il commença à travailler sur Canal+. Et à 18 qu’il apparut pour la première fois sur grand écran. Dans « Adopte un veuf », pour être précise. De François Desagnat.
En 2017, l’année suivante donc, il était le jeune Louis, ado timide amoureux d’une fille qu’il croise dans le bus, pour le clip « Dommage » de Bigflo et Oli.
Puis il enchaîna avec « Tamara Vol. 2 » d’Alexandre Castagnetti, « Le Daim » de Quentin Dupieux et aussi « Mon chien stupide » d’Yvan Attal.
Depuis 2019, il monte sur les planches, pour son one-man show « Presque », notamment mis en scène par Fary.
Actualité de Panayotis Pascot
Il incarne Jérôme dans « En place » de Jean-Pascal Zadi sur Netflix. La série, une sorte de continuation du film « Tout simplement noir », parle de Stéphane Blé, un homme se lançant dans la course à la présidentielle après une altercation avec le maire de sa ville. Problème : Stéphane est noir.
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