Cédrick Spinassou : Le réalisateur de l’ombre aux récompenses en nombre

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Cédrick Spinassou est comédien et réalisateur, pour notre plus grand plaisir et aussi le votre il a accepté un entretien. Dans celui-ci on aborde son parcours mais également son métier de comédien et de réalisateur.


Cédrick tu fais partie de ces réalisateurs qui montent doucement mais sûrement, quel est ton parcours comment en es-tu arrivé à devenir comédien et réalisateur ?


Bonjour, pendant mon adolescence, avec mes potes d’enfance, chaque été on réalisait des films, et ces souvenirs précieux ont sans doute créer en moi cette passion pour le cinéma.


Quand j’étais étudiant dans mon école d’ingénieur, il y avait un club vidéo.

Je suis rentré dedans et en deuxième année de mon école, j’étais responsable de ce club et j’ai réalisé une trentaine de petits films, j’ai découvert le montage et j’ai vraiment adoré.

En parallèle je me suis mis à prendre des ateliers de théâtre, et je pense que si mes professeurs ne m’avaient pas poussé à faire le pas, je serais peut-être encore à l’heure qu’il est encore ingénieur.

Je les remercie encore.


En 2017/2018 tu as joué les rôles principaux dans 5 long métrages indépendant,



Pour nos amis comédiens comment se sont passé les rencontres, les castings, qu’est ce qui d’après toi a fait que tu as été retenu ?


Pour être précis, j’ai fait 4 rôles principaux et deux rôles secondaires.

Alors pour deux d’entre eux, j’ai eu la chance que les réalisateurs me contactent en pensant à moi.

Pour « Un dénommé homme plume » j’avais fait le rôle principal du précédent film d’Erick Dick (« Monstrum ») et il a carrément écrit le rôle en me voyant dedans, ça m’a beaucoup touché.

Pour « 3 jours en septembre » Nathan Ambrosioni m’avait à l’époque contacté car il voulait tourner un court métrage avec moi en rôle principal, et l’histoire l’a tellement emballé qu’il en a fait un long (qui sera en fin de compte un moyen métrage qui devrait sortir quand la situation sanitaire s’améliorera).

Enfin pour « Venus Obscura » de Christophe karabache, et « Memoria » de Marceau Uguen j’ai passé des castings que j’ai eu la chance d’obtenir.

Ainsi que pour mes deux rôles secondaires dans « 7 minutes » de Ricky Mastro et « From Moscou to royan » de Elena Cosson.


Tu es aussi Youtubeur, Tik Tokeur, Instagramer de quoi parlent tes vidéos YouTube ?

Penses-tu qu’aujourd’hui pour réussir il faut aussi être un influenceur des réseaux sociaux ?


Disons que j’ai commencé à me mettre sur ces réseaux dernièrement mais je ne me considère pas du tout comme influenceur. 

C’est surtout mon pote d’enfance qui m’a dit de me mettre un peu plus sur les réseaux sociaux pour me faire un peu plus connaître.

Alors sur tiktok, je partage des citations des vidéos courtes (une par jour) pour partager de bonnes ondes.

Sur Instagram, je fais une storie par jour pour partager mon parcours (j’ai commencé cette année résolution de 2021) sur ma chaîne YouTube, je partage plutôt des films que je réalise ou dans lequel je joue, des fables et des contes, ou encore ma passion pour le rap.


Ces derniers mois tu as reçu un nombre incalculable de récompenses pour différents courts métrages dans des festivals ?

Peux-tu nous faire un décompte ?




Comment expliques-tu ce succès dans les festivals ?

Les producteurs ne t’ont toujours pas appelé pour assurer la réalisation de leurs prochains longs métrages ?

J‘avoue que je n’ai fait le décompte que pour mon dernier vrai film (les autres c’étaient plus pour garder la main chaude pendant le confinement), et pour « Un jour exceptionnel » j’ai eu la chance d’obtenir 24 prix et 85 sélections, ce qui fait tellement plaisir.

Je n’ai pas été contacté par des productions pour réaliser des longs métrages, mais j’essaie de développer actuellement un long métrage avec Boris Antona, mon producteur de Thiercelieux, que j’aime beaucoup, et j’écris un autre long métrage avec mon pote Olivier Thouret, qu’on est en train de développer.

Mais réaliser un long métrage est vraiment un objectif que j’espère avoir la chance un jour d’atteindre.


Cette année tu présentes un court métrage au Festival Nikon, intitulé « Bienvenue à THIERCELIEUX »



Inspiré de soirées que tu organises entre amis, chaque année tu grimpes au classement des récompenses, cette année c’est quoi le pitch ? Penses-tu tenir la bonne histoire pour remporter les faveurs du jury ?


Honnêtement, je ne sais pas si j’arriverais à faire partie des 50 car cette année j’ai la sensation que la concurrence est encore plus rude que les années précédentes.

J’ai eu la chance d’y être sur mes deux premières réalisations, là je ne sais pas.

Pour moi, ce film c’était surtout un défi personnel, car mon plus grand challenge.

Au début quand je m’étais dit, je vais faire un film d’époque, avec une dizaine de comédiens, de nuit, avec maquillage, et loin de paris, j’ai plusieurs fois voulu jeter l’éponge car je me disais c’est impossible.

Et j’ai eu la chance que mon chef op Mathias, m’appelle à ce moment-là pour me dire, « Pourquoi tu ne m’appelles jamais pour tes films », que je lui parle de mon film et qu’il me dise, oui c’est possible avec très peu de budget.

Qu’ensuite, je rencontre des gens formidables en bourgogne José et Corinne, qui acceptent de m’aider à faire le film et de m’aider à loger des gens.

Je pense que c’est à partir de ce moment que je me suis dit

« Oui je peux le faire ».


Et vraiment ce qui a rendu vraiment le film possible c’est Boris qui s’est proposé de le produire.

Sans toutes ces aides, c’était impossible de faire un tel film.


Après, je ne pense pas avoir la bonne histoire pour les faveurs du jury, car mon film est plus un film d’ambiance qu’un film touchant ou abordant un sujet fort. Mais j’en suis très fier.


Pour le pitch : « Dans le village de thiercelieux, les soirs de pleine lune, quand les villageois s’endorment, d’étranges créatures ouvrent les yeux… »


Cette année il est présidé par Éric Judor, le Grand Jury de cette édition 2021 est composé de Louise Bourgoin, Jonathan Cohen, Maïmouna Doucouré, Reda Kateb, Alice Belaïdi, Nathalie Chéron, Alexandre Dino, Guillemette Odicino, Thierry Chèze, Pascale Faure et Julien Neutres.


Si tu les avais en face que leur dirais tu ?


Alors j’avoue que je n’aime pas trop me projeter car si je ne fais pas parti des 50 je serais déçu, du coup je préfère vivre au jour le jour et on verra.

Mais en tout cas, je peux dire que c’est un jury xxl, J’ai tellement de respect pur toutes ces personnes, et ce serait un honneur de les rencontrer.

Je suis un grand fan d’Éric Judor.


Comment soutenir le film de Cédrick Spinassou, réalisateur du court métrage « Bienvenue à Thierceleux »


On vous invite à visionner le court métrage de Cédrick Spinassou « Bienvenue à Thierceleux » ci-dessous et à le soutenir (cliquez sur le bouton soutenir) sur le site du Festival Nikon ici.