Aujourd’hui on s’engage contre le harcèlement scolaire avec Jouhaina Raymoune, championne du monde junior de Hip Hop, avec le Hashtag #protegetesamis : Regardez, likez, partagez le teaser via notre instagram ici !
Il nous semblait opportun qu’une adolescente s’adresse à des adolescents. Les ados étant à la fois les premières victime du harcèlement scolaire mais aussi les premiers auteurs.
Vous pouvez aussi visionner le teaser ci-dessous
Nous nous associons notamment à la démarche de l’association e-enfance et reprenons ses conseils, recueillis via son site internet, ci-dessous.
Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement est défini comme étant une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique.
Dans les établissements scolaires, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves qui se fondent sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques d’une personne qui ne peut se défendre (l’apparence physique, le sexe, le handicap, un centre d’intérêt original, etc.).
Ce rapport de force et de domination, ainsi que la régularité des agressions dans le temps, participent à l’isolement de la victime.
Que dit la loi ?
La loi n° 2022-299 du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement scolaire ou harcèlement à l’école crée un nouveau délit, celui de harcèlement scolaire, dans le Code pénal français. Les faits de harcèlement moral commis à l’encontre d’un élève constituent un harcèlement scolaire.
Le harcèlement scolaire est désormais reconnu comme un délit pénal qui pourra être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende en cas de suicide ou de tentative de suicide de la victime harcelée.
Le délit de harcèlement scolaire concerne les élèves, les étudiants ou les personnels des établissements scolaires et universitaires.
Le harcèlement scolaire est puni de :
- 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende lorsqu’il a causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à 8 jours ou n’a entraîné aucune incapacité de travail ;
- 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende lorsque les faits ont causé une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours ;
- 10 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende lorsque les faits ont conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider.
Ces sanctions peuvent également être prononcées lorsque les faits continuent alors que l’auteur ou la victime n’étudie plus ou n’exerce plus au sein de l’établissement.
Comment agir ?
Je suis victime de harcèlement scolaire :
Tu ne dois pas rester silencieux, il faut en parler pour trouver de l’aide :
À un adulte de ton établissement scolaire, un surveillant, ton professeur, ton CPE ou à une personne de la Direction.
Auprès de tes parents ou une personne de ta famille ou de ton entourage : ils pourront contacter ton établissement scolaire.
À un camarade en qui tu as confiance qui pourra en parler à un adulte avec toi.
→ Lorsque tu décides d’en parler, il est important d’expliquer en détail ce que tu subis.
Depuis quand es-tu victime ?
Quels sont les faits ? (agressions physiques, moqueries, menaces etc…)
Y a t-il des témoins ?
Si le harcèlement continue sur les réseaux sociaux (cyberharcèlement scolaire), conserve les preuves en faisant des captures d’écran. Tu pourras ensuite contacter le 3018 pour demander la suppression des contenus et/ou des comptes des auteurs.
→ Ce que tu ne dois pas faire
Ne tente pas de résoudre le problème par la violence, cela aggraverait la situation.
Mon enfant est victime de harcèlement scolaire :
Vous pouvez prendre rendez-vous avec la direction de l’établissement afin d’exposer en détail ce que subit votre enfant. Vous pourrez demander quelles sont les mesures proposées pour protéger votre enfant
Identifiez un délégué de parents d’élèves qui pourra vous aider à faire remonter le problème.
Vous pouvez aussi contacter le 3018 :
- Ce numéro d’appel, gratuit, anonyme et confidentiel est accessible 7 j/7 de 9h à 23h.
- Nous pouvons faire des signalements au référent académique du Ministère de l’Education Nationale, à partir des informations communiquées par l’appelant : identité de l’élève, établissement fréquenté, contexte, cyberharcèlement etc…)
Aujourd’hui, le harcèlement scolaire se poursuit très fréquemment sur les réseaux sociaux. Le 3018 a pour spécificité de prendre en charge toutes les jeunes victimes de violences numériques, dont le cyberharcèlement et le cyberharcèlement scolaire.
Le 3018 permet de faire supprimer comptes et contenus préjudiciables des principaux réseaux sociaux, sites et plateformes, car il a le statut de « signaleur de confiance ». Cette opération est opérée dans des délais très courts, souvent moins d’une heure.
→ Ce qu’il ne faut pas faire
Certains parents auront de mauvais réflexe d’aller voir les élèves auteurs des faits et de les “menacer”. Ne tentez pas de résoudre vous-même la situation et n’utilisez pas la violence car cela pourrait l’aggraver.