Tu veux t’entraîner comme un véritable guerrier de l’octogone ? Le MMA, ce n’est pas juste de la bagarre. C’est une science du corps et de l’esprit. Pour être prêt à tout affronter, faut bosser dur, intelligemment. Dans cet article, on décortique les clés d’un entraînement MMA réussi : force, endurance, et conditionnement.
D’ailleurs, entre deux séances, certains fighters aiment se vider la tête autrement, comme avec quelques jeux. Rien de mieux pour se détendre un peu avant de replonger dans le grind.
Tu pourras toi aussi obtenir un rôle de combattant MMA dans la saison 2 de la série La Cage pour Netflix.
Développer la force fonctionnelle
Oublie les grosses machines de muscu classiques. En MMA, on bosse la force « utile ». Celle qui explose, qui tient, qui résiste. Celle qui sert quand t’es collé contre la cage ou quand tu dois soulever un adversaire pour un takedown.
On travaille beaucoup en poids de corps, en charges libres, avec des objets instables : kettlebells, medballs, sac bulgare. L’objectif ? Stimuler les chaînes musculaires complètes, renforcer les articulations, prévenir les blessures. Ce type de travail active les muscles profonds, ceux qui stabilisent et soutiennent tes mouvements explosifs. Pas de place ici pour les mouvements isolés de culturiste.
La priorité : mouvements polyarticulaires. Squats, tractions, développés, soulevés. Le tout, souvent enchaîné sans trop de repos pour booster le cardio en même temps. Parce qu’en combat, t’as pas le temps de te reposer entre chaque effort.
Exemples d’exos typiques :
- Deadlift à la barre hexagonale : excellent pour les jambes, le dos et le grip.
- Clean and press avec kettlebell : mouvement explosif, parfait pour le cardio-force.
- Tirage sur TRX : renforce le dos et les bras, bosse aussi le gainage.
- Squats sautés avec haltères : pour l’explosivité des jambes.
- Farmer’s walk : très bon pour le grip, le gainage et l’endurance de force.
On finit souvent ces séances en circuit training pour maintenir l’intensité. Peu de repos, beaucoup de sueur. Le but : être plus fort, plus rapide, plus résistant. Et que cette force te serve dans chaque phase du combat.
Bosser l’endurance comme un champion
L’endurance en MMA, c’est pas juste courir longtemps. C’est gérer l’effort sous stress. Tenir 3 ou 5 rounds, sans cramer. Récupérer vite. Relancer fort.
Ici, les entraînements varient. On mixe cardio long, intervalles et circuits spé MMA. Le but, c’est de construire un moteur solide, réactif. Comme une Formule 1 qui passe de 0 à 100 en 2 secondes.
Voici 3 types de séances courantes :
- Intervalles haute intensité (HIIT) : sprint, assault bike, rameur. 30 sec à fond / 30 sec repos x 10. Brûlant.
- Cardio en zone 2 : footing ou vélo 40-60 min, à rythme moyen. Idéal pour récupération active.
- Circuits spé MMA : shadow, sac, frappes, grappling avec chronos. Simulation réaliste de combat.
Bien dosé, ce mix te rendra infatigable. Et surtout, capable de rester lucide même quand ça chauffe.
Le conditionnement : là où tout se joue
Le conditionnement, c’est l’ensemble. C’est ce qui fait la différence. Il combine cardio, force, technique et mental. C’est la base du fight IQ.
On cherche à reproduire les efforts d’un combat. Rounds de 5 min, 1 min de repos. On alterne stand-up, lutte, sol. Avec ou sans partenaire. Parfois même avec un coach qui te crie dessus. Pour te mettre dans le rouge, te forcer à garder le focus.
Un exemple de circuit typique MMA :
- 1 min : frappes au sac
- 1 min : lutte contre la cage
- 1 min : ground & pound sur mannequin
- 1 min : burpees + medball slam
- 1 min : shadow boxing avec élastiques
Pause 60 sec. Et on recommence. Trois fois. Voire cinq. Chaque round doit être plus dur que le combat réel. C’est ça, le mindset.
Les clés pour progresser réellement
S’entraîner dur c’est bien. Mais s’entraîner malin, c’est mieux. Y a des principes à respecter si tu veux évoluer sans te cramer.
5 conseils à garder en tête :
- Récupère comme un pro : sommeil, étirements, hydratation. Sans ça, tu stagneras vite.
- Sois régulier : mieux vaut 4 séances bien calées que 7 désorganisées.
- Mixe les disciplines : striking, grappling, muscu, cardio. Tout est lié.
- Écoute ton corps : douleurs persistantes ? Ralentis. Mieux vaut louper un jour qu’un mois.
- Fais-toi coacher : un bon coach corrige, motive, structure.
L’efficacité ne vient pas du hasard. C’est une construction quotidienne.
Routine hebdo : une base solide
Tu veux un planning type ? Ça varie selon les objectifs, mais voilà une base qu’utilisent pas mal de fighters amateurs :
Exemple de semaine d’entraînement :
- Lundi : muscu + striking
- Mardi : grappling + cardio HIIT
- Mercredi : repos actif (yoga, mobility, footing léger)
- Jeudi : muscu + lutte
- Vendredi : sparring technique + sac
- Samedi : circuit MMA + drills
- Dimanche : repos total
Adaptable bien sûr, mais ça donne une bonne idée du rythme. Le corps a besoin de variété et de récupération.

En conclusion
S’entraîner comme un combattant MMA, c’est un lifestyle. C’est pas juste transpirer. C’est comprendre comment ton corps réagit, le pousser, mais intelligemment. Entre force brute, cardio d’acier et conditionnement à toute épreuve, tu construis un équilibre redoutable. Et au final, que tu montes dans la cage ou non, t’auras gagné en puissance, discipline, et confiance. Et ça, c’est déjà une sacrée victoire.