Dany BOON est un artiste français, portant plusieurs casquettes, il est à la fois acteur, comédien, humoriste, scénariste et réalisateur.
Né en 1966 à Armentières, Dany Boon, de son vrai nom Daniel Farid Hamidou, est issu d’une famille du nord. Son père est d’origine algérienne de Kabylie et sa mère française. Passionné par l’art depuis longtemps, il commence des études de dessin tout en écrivant des sketches.
De la rue à l’Olympia
En marchant dans les rues de Paris en 1989, des passants croisent un drôle de mime. Dany Boon vient d’arriver à la capitale. Pour gagner un peu d’argent, il fait le comique dehors. Mais il n’oublie pas les planches, et se produit aussi sur scène. Comme beaucoup d’artistes, il commence par des petits théâtres. C’est là qu’il commence à se faire une réputation, et est primé quelques années plus tard au Festival Performance d’acteurs à Cannes.
Puis, il écrit un sketch, « Le Dépressif ». Il va changer sa vie.
Patrick Sébastien le repère.
Il lui propose de le produire.
Le succès arrive enfin. Ces sketches deviennent des classiques, car ils s’inspirent des problèmes du quotidien.
En 1996, il joue son spectacle « Tout entier » dans une des plus grandes salles françaises: l’Olympia.
De l’Olympia au cinéma
Ses débuts au cinéma sont toutefois compliqués. Bien qu’il ait joué dans quelques films avant, il doit attendre « Joyeux Noël » sorti en 2005 pour être reconnu comme un vrai comédien. Ce film, drame historique sur la Première Guerre mondiale, lui vaut une nomination aux Césars.
Mais s’il y a bien un film qui a fait explosé sa notoriété, c’est « Bienvenue chez les Ch’tis ».
Dany BOON acteur, comédien mais vrai Ch’tis dans l’âme
Dany Boon vient du Nord. Il aime énormément cette région. Et il le montre dans ce succès au box-office qu’est « Bienvenue chez les Ch’tis ». Il commence à l’écrire en 2006, même si l’idée est plus ancienne. Son but est de rire des clichés que se font les gens sur le Nord, et de les tourner au ridicule. Il dit même que ses répliques sont basées sur ce qu’il a lu ou entendu de sa terre natale. Comme la fameuse réplique de Michel Galabru, « Ça meurt très jeune, là-haut. »