Le documentaire « Kaizen : un an pour gravir l’Everest » du youtubeur Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, est un projet qui a surpris le monde de l’audiovisuel et de la création de contenu en ligne. Sorti au cinéma pour une seule séance le vendredi 13 septembre, dans plus de 500 salles en France et à l’étranger, il a attiré près de 300 000 spectateurs, un chiffre qui rivalise avec des productions cinématographiques de grande envergure. Ce documentaire a également marqué un tournant dans la carrière de ce créateur de contenu de 22 ans, non seulement par son succès commercial, mais aussi par la transformation personnelle et médiatique qu’il représente pour lui.
On doit rappeler aussi qu’Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, né le 2 février 2002 à Levallois-Perret. Est donc un vidéaste et streamer français de seulement 22 ans !
Inoxtag, le youtubeur créateur de contenu devenu alpiniste
Inoxtag, connu pour son humour, ses défis audacieux et son approche dynamique des vidéos sur YouTube, a commencé son aventure en ligne en tant que simple passionné de jeux vidéo et de vlogs. En quelques années, il a su rassembler une communauté fidèle de plus de 8 millions d’abonnés sur YouTube et près de 5,7 millions de followers sur Instagram. Le défi de gravir l’Everest est, à bien des égards, une extension naturelle de son goût pour l’aventure et l’exploration de nouveaux territoires.
L’ascension de l’Everest est connue pour être l’une des plus difficiles et exigeantes au monde, réservée en général aux alpinistes expérimentés. Pourtant, Inoxtag, qui n’avait aucune expérience préalable dans l’alpinisme, a décidé de se lancer ce défi fou avec l’accompagnement du guide de haute montagne Mathis Dumas. Cette entreprise, qui a nécessité un an de préparation physique et mentale intense, a été minutieusement documentée pour son public.
Un succès retentissant au cinéma et sur YouTube
Le documentaire « Kaizen : un an pour gravir l’Everest », bien plus qu’un simple récit d’aventure, est une immersion dans l’esprit d’Inoxtag. Il explore les doutes, les peurs, mais aussi la détermination et la volonté de dépasser ses limites. Le titre même du film, « Kaizen », renvoie à la philosophie japonaise du changement progressif, une approche que le jeune youtubeur semble avoir adoptée dans sa quête de toujours se dépasser.
Le jour de sa sortie en salle, plus de 300 000 spectateurs assistèrent à la séance unique en France. À l’international, notamment en Suisse, en Belgique et au Luxembourg, 40 000 tickets supplémentaires ont été vendus. Ces chiffres sont impressionnants pour une production qui n’a bénéficié que d’une seule projection. Le succès du film ne s’est pas arrêté là : dès le lendemain de sa sortie en salles, il a été mis en ligne sur YouTube, où il a enregistré plus de 11 millions de vues en seulement 24 heures, dépassant ainsi le record du clip « Au DD » de PNL, sorti en 2019. A l’heure où nous rédigeons cet article la vidéo cumule déjà 19 millions de vus en 48h.
Ce succès s’est immédiatement répercuté sur la popularité du youtubeur. Selon Social Blade, une plateforme notamment spécialisée dans les statistiques des réseaux sociaux. Inoxtag a gagné plus de 300 000 nouveaux abonnés depuis la sortie de son documentaire. Portant ainsi son total à plus de 8,3 millions d’abonnés. Une progression fulgurante, d’autant plus qu’il gagnait habituellement entre 20 000 et 30 000 abonnés par semaine avant cet événement.
Un documentaire qui inspire… et suscite des débats
Le documentaire, qui dure environ 2 heures 26 minutes, retrace les étapes de la préparation d’Inoxtag, de son entraînement intensif en Europe, avec l’ascension du Mont Blanc et de la Dent du Géant, jusqu’à son arrivée au Népal et à la conquête du sommet de l’Everest. Les images de la montagne sont à couper le souffle, avec des prises de vue capturant toute la beauté et la dangerosité de l’alpinisme.
Mais ce film n’est pas qu’une simple démonstration de force physique. Pour de nombreux spectateurs, « Kaizen » est une leçon de vie. « C’est une véritable claque », « une leçon de dépassement de soi », ont écrit plusieurs internautes après avoir vu le film. Inoxtag a réussi à inspirer sa communauté, non seulement par son courage, mais aussi par sa persévérance et son message de croire en ses rêves, même les plus fous.
Cependant, tout le monde n’a pas accueilli le documentaire avec un enthousiasme unanime. Certains abonnés ont exprimé leur déception face à l’absence de réflexion sur le changement climatique et les enjeux environnementaux dans le film. L’ascension de l’Everest, qui est devenue un phénomène de masse avec des embouteillages d’alpinistes au sommet et une pollution croissante, est un sujet souvent débattu par les écologistes et les défenseurs de l’environnement. Bien qu’Inoxtag montra le respect qu’il porte à la montagne en emportant ses déchets. Il subit la critique pour ne pas avoir abordé de manière plus approfondie les conséquences environnementales de son expédition.
La philosophie Kaizen : une quête personnelle
Le terme « Kaizen », qui signifie « amélioration continue » en japonais, reflète bien la transformation personnelle que semble avoir vécue Inoxtag à travers cette aventure. Pendant un an, il a suivi un entraînement rigoureux, guidé par des professionnels de l’alpinisme. Il a gravi plusieurs sommets avant de tenter l’Everest, développant non seulement sa condition physique, mais aussi une nouvelle passion pour la montagne.
Son documentaire montre aussi un jeune homme en quête de sens, cherchant à se déconnecter de la vie hyperconnectée qu’il avait menée jusque-là. Il y a une véritable volonté, dans le projet d’Inoxtag, de repousser ses propres limites et de se reconnecter à la nature. Toutefois, cette quête reste très personnelle, et certains spectateurs auraient souhaité une réflexion plus globale, notamment sur les implications environnementales de l’alpinisme de masse.
Un phénomène YouTube devenu figure inspirante
Inoxtag est aujourd’hui une figure incontournable de YouTube en France. Avec ses 8 millions d’abonnés, il fait partie de la nouvelle génération de créateurs de contenu qui ont su se diversifier et s’engager dans des projets bien au-delà du simple divertissement. Son ascension de l’Everest n’est pas seulement un exploit personnel, c’est aussi une manière de montrer à sa communauté que tout est possible avec de la détermination et de l’effort.
Le succès de « Kaizen » au cinéma et sur YouTube a clairement montré l’impact que peut avoir un créateur de contenu sur les médias traditionnels. Là où les frontières entre cinéma, télévision et réseaux sociaux s’effacent de plus en plus, des projets comme celui d’Inoxtag redéfinissent la manière dont les créateurs interagissent avec leurs publics.
Que retenir du projet d’Inoxtag Kaizen : un an pour gravir l’Everest ?
Le documentaire « Kaizen : un an pour gravir l’Everest » est plus qu’une simple histoire d’ascension. C’est une métaphore du dépassement de soi, de la persévérance et de l’accomplissement personnel. À travers cette aventure, Inoxtag a montré à sa communauté que même les rêves les plus fous sont accessibles à condition de se donner les moyens de les atteindre. Mais il a aussi révélé certains des défis auxquels sont confrontés les créateurs de contenu aujourd’hui, notamment la nécessité de s’adresser à un public de plus en plus conscient des enjeux environnementaux et sociétaux.
Le projet d’Inoxtag restera certainement dans les mémoires comme un tournant dans sa carrière, un moment où il a su repousser ses limites tout en marquant l’histoire de YouTube en France. Reste à savoir quelles seront ses prochaines aventures, et s’il continuera sur cette voie de l’exploration ou s’il retournera à des projets plus traditionnels. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : Inoxtag n’a pas fini de surprendre.
Inoxtag : A chacun son Everest !
Sur son compte Instagram Inoxtag conclue :
À chacun son Everest, à chacun son propre rêve. Il n’y a pas de grands ou de petits rêves, l’important, c’est simplement d’essayer de devenir meilleur qu’hier. Et les plus grandes aventures se vivent toujours à plusieurs, rien ne se fait seul. Nous sommes toujours accompagnés, de près ou de loin, par quelqu’un.
Ce n’est pas facile de trouver une passion, d’avoir un rêve. Beaucoup d’entre vous ne savent pas forcément ce qu’ils veulent faire plus tard, mais l’important, c’est de s’intéresser à de nouvelles choses, de prendre du temps pour apprendre. Nos téléphones sont des outils précieux qui nous permettent de faire tellement de choses, mais nous y consacrons parfois trop de temps (6 heures en moyenne par jour, c’est 10 ans de notre vie). C’est du temps que nous pourrions utiliser pour nous mettre en mouvement, nous offrir des possibilités d’apprendre et de découvrir des passions. Je suis ici grâce aux réseaux, j’ai pu faire tout ce que j’ai fait grâce aux réseaux sociaux, mais cela devient une drogue pour nous tous. Le message, ce n’est pas d’arrêter, mais simplement de doser les choses à leur juste valeur, toujours dans l’optique de devenir meilleur ❤️.
Arrêtons d’écouter les pessimistes. C’est la peur qui nous limite dans nos mouvements, tout comme le regard des autres. Entourons-nous d’optimistes, de rêveurs, de ceux qui veulent devenir meilleurs, car c’est parce qu’ils sont différents de nous qu’ils nous complètent et nous apportent les bonnes énergies quand le doute s’installe. Et même si vous n’atteignez pas votre but initial, en vous lançant, vous aurez vécu des expériences, et vous augmenterez vos chances de trouver le bonheur.
Kaizen, c’est ça : devenir meilleur qu’hier chaque jour et partir à l’aventure.
Les avis sur « Kaizen : un an pour gravir l’Everest »
Un jour mon fils m’appelle en courant : « Papa papa ya Inoxtag qui va sortir son film, dit on ira hein ? Je sortis un non machinalement sans savoir où je m’embarquais à vrai dire. Puis vint enfin le jour où Inoxtag fit l’annonce sur son instagram que les places étaient disponibles à la vente. Une fois de plus mon fils courra pour me l’annoncer en m’incitant fortement à aller sur internet. Chose que je fis sans rechigner d’autant plus que c’était une promesse.
Une fois sur le site de Kinepolis, c’est le cinéma le plus proche, c’était à vrai dire la folie. Je voyais littéralement les places partir comme des petits pains. En quelques minutes le cinéma du ajouter une deuxième séance sur laquelle je pus enfin réserver. Pour deux places cela me coùta 24 euros soit plus cher qu’une place classique mais fallait faire plaiz au petit !
Le jour J je me disais qu’avec 2h40 annoncé j’allais faire un somme. Et bien figurez vous que non j’ai été doucement absorbé par l’histoire. Les 40 dernières minutes furent néanmoins laborieuses pour moi, une pause pipi s’imposa. J’imagine que les fans présents étaient aux anges, composés de nombreux adolescents.
Le lendemain mon fils revisionna le documentaire d’Inoxtag sur Youtube et je lui posais cette ultime question qu’il devait trouvé bête : « Pourquoi le revois-tu gratuitement sur Youtube ? On y était hier au cinéma. Il me jeta un regard qui me fit comprendre que je n’étais pas de la génération Youtube ni aussi des réseaux sociaux. C’est certainement pour cela que j’utilise Social Huge pour partager automatiquement mes publications.
Des avis très opposés sur Allociné mais une excellente moyenne
On vous propose deux avis aux extrêmes sur allociné car on préfère que vous vous fassiez votre propre avis. Le documentaire d’Inoxtage a quand même une note moyenne de 4,3 surpondérée certainement par ses fans.
« Un film incroyable… Je m’attendais à ce que le documentaire soit bien mais aussi bien non. C’est une leçon de vie, un chef d’œuvre n’hésitez pas foncez le voir (dispo sur youtube au cas où. »
« Film sans intérêt. Les 3/4 du film c’est : Regardez mon nombril’, ça ne va pas plus loin. Je respecte les personnes lambda qui le font sans avoir beaucoup de budget. »
Dernières news : « Kaizen un an pour gravir l’Everest » diffusé sur TF1 !
Face à ce succès retentissant, TF1 diffusera « Kaizen » sur son antenne le 8 octobre à 23h30, juste après « Koh-Lanta ». Le film sera également disponible sur la plateforme de streaming TF1+ dès le 28 septembre. Cette diffusion télévisée marque une reconnaissance du succès de certains contenus YouTube. Elle pourrait permettre à Inoxtag de toucher un nouveau public.
Plus de trois cent mille spectateurs dans les salles de cinéma, 25 millions de vues sur YouTube en 4 jour. Bientôt un nouveau record d’audimat pour TF1 ? C’est, en tout cas, ce qu’espère la première chaîne, nous dit le magazine Télérama. TF1 diffusera le documentaire Kaizen : un an pour gravir l’Everest. Le 28 septembre prochain sur sa plateforme de streaming TF1+ et le 8 octobre à l’antenne. Inès Benazzouz, dit Inoxtag, y retrace sa préparation physique et son expérience d’alpiniste jusqu’au toit du monde. Véritable phénomène chez les plus jeunes, le documentaire a donc battu, depuis sa sortie vendredi, plusieurs records d’audience.
C’est dans ce contexte plus que favorable que la chaîne TF1 fait le choix de s’associer au vidéaste. En offrant ainsi à son film une vitrine à l’antenne. On pourrait bien y voir une volonté d’attirer devant leur poste de télévision de plus jeunes spectateurs. Les études d’usage montrent qu’ils se détournent de la télé traditionnelle pour lui préférer les plateformes de streaming. Reste que les modalités de diffusion interrogent : près d’un mois après la sortie du documentaire au cinéma et sur YouTube – où il est actuellement disponible gratuitement –, et en deuxième partie de soirée après un épisode de Koh-Lanta. Le public sera-t-il au rendez-vous à 23h30, pour un film long de plus de deux heures trente ?
Combien a coûté l’ascension sur l’Everest à Inoxtag ?
Inoxtag explique dans Quotidien : « Pour une ascension dans l’Himalaya et pour gravir l’Everest, il faut compter environ 50.000 euros par personne. C’est très cher, ce n’est pas rien ». En plus du youtubeur, il faut compter ses accompagnateurs et l’équipe du film, ce qui fait grimper la note. Le générique de fin du documentaire indique qu’en tout, ce sont neuf personnes qui ont participé à l’expédition, ce qui donne une idée du budget mobilisé rien pour l’ascension de ce sommet. Et il est colossal, pour un résultat bouleversant qui couta juste pour l’ascension 450000 euros !